Josep




 
Réalisateur :
  AUREL
Acteurs :
  Sergi López, Gérard Hernandez, Bruno Solo, ...
     
Genre :
  Animation, Historique
Durée :
  1 h 14
Date de sortie :
  30/09/2020
Titre original :
  Josep
   
Note "critique" :
  2,75
 Classement 2020
  6 / 48 

Résumé :
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xx
.O.
Février 1939. Submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature franquiste, le gouvernement français les parque dans des camps. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. L’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone à New York, l'histoire vraie de Josep Bartolí, combattant antifranquiste et artiste d'exception.
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Xavier
@ @ (+)

.O.
19/10/2020
Porté par un excellent bouche-à-oreille et de bons résultats au box-office alors que les salles de cinéma peinent à faire le plein en ces temps de CoviD19, je suis allé découvrir ce "Josep" sans trop savoir ce que j'allais voir et dans un premier temps je n'ai pas été emballé par le dessin et l'animation "saccadée". Qui était ce "Josep" dont on suit la vie de l'Espagne vers la France, de la lutte contre le franquisme aux camps français, du point de vue d'un gendarme assurant la garde de ce camp à celui de cet homme.

À travers la vie de ce personnage, c'est u peu l'histoire de la France qui est passée en revue. J'avoue connaître très mal cette période et j'ai trouvé au début "facile" ce portrait des militaires français s'essuyant les pieds sur des personnes qui n'avaient rien demandé d'autre que de ne pas mourir sous les armes de Franco (qui bien sûr disait au français de renvoyer ces fuyards à qui il ne ferait aucun mal). Il est intéressant de voir ce film en se disant que suivant les époques, on remplace une population par une autre, un pays en guerre par un autre mais qu'on ne tire pas les leçons du passé.

J'ai souvent entendu quand j'étais jeune des comparaisons "les Africains du nord sont les Espagnols d'il y a 40 ans". En voilà une belle illustration, avec une gendarmerie qui en prend pour son grade bien que le second personnage principal soit plein d'humanité et en paye le prix fort. Comment appliquer des ordres avec lesquels on n'est pas en accord ? Bonne question... la "sagesse africaine" est convoquée ce qui est un peu cliché et mène a des actions qui laissent quand même mal à l'aise mais tout cela est fait sans forfanterie, avec une "douceur" surprenante ce qui permet au film de garder un ton presque apaisé qui contraste avec le sujet.

Si je n'ai pas tout compris aux apparitions de Frida Kahlo mais ça m'a rappelé que j'avais entendu parler d'un "Josep" lorsque j'ai découvert une partie du Mexique il y a plus de 20 ans. Avec ça, une tonne de beaux souvenirs sont arrivés ce qui n'a pas diminué le plaisir de voir ce film qui n'est pas exceptionnel mais bien plus intéressant que la plupart de ceux vus depuis le mois de septembre...
.O.


Première :
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Le résultat est un ravissement pour les yeux tout au long de ces 80 minutes incroyablement denses et pourtant d’une fluidité jamais prise en défaut. Un coup d’essai façon coup de maître.
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